jeudi 18 janvier 2018

FRANCIS


Un matin, le bon Dieu feuilleta son journal intime pour vérifier qu'il avait tout bien fait sur la terre comme au ciel.

— Bien, se dit-il en se grattant le haut du crâne, pour ces cochons de rosbifs, j'ai créé les Beatles,
     les Stones et Bowie. Pour ces tarlouzes de yankees, j'ai fait Elvis, Dylan et Springsteen.
     Par contre, pour mes petits Français adorés, je crois que j'ai un chouia merdé.

Dans un grand plat en pyrex, il jeta quelques pincées de folk et de blues... parce que le bon Dieu aime bien le folk et le blues. Il ajouta une belle poignée de mots gorgés de soleil et d'amour, une pincée d'élégance désinvolte, et de larges extraits de la méthode à Dadi. Il enfourna pour 45 minutes à thermostat 7.

Ce qui en ressortit s'appelait Francis Cabrel.

Alors, le bon Dieu se dit que la France possédait enfin un troubadour de classe internationale et qu'il pouvait s'en retourner faire la sieste dans la cabane au fond du jardin.

2 commentaires:

  1. Et pendant qu'il faisait la sieste, Francis a fait à Dylan ce que les nazis ont fait à la Pologne.
    (et que Aufray avait fait avant lui). C'est du propre !

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    1. Mon pauvre John, pour comparer Cabrel et Aufray à des nazis, faut vraiment avoir de la merde dans le cerveau

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