lundi 18 septembre 2017

FRANCKY


J'ai entendu dire que Franck Ribéry envisageait d'adopter la nationalité allemande. Il explique sa décision par le désamour que lui porte son pays d'origine, la France.

C'est vrai que le petit Francky de Boulogne s'en prend régulièrement plein la gueule dans les médias qui lui reprochent son caractère abrupt et une syntaxe rudimentaire. Beaucoup lui collent même sur le dos la débâcle sud-africaine de 2010. Certes, le gaillard a les épaules larges mais le costard me semble bien ample !

Franck, toi qui ne liras jamais cette chronique, je te dédie ces quelques mots. Parce que moi je t'aime bien, mon petit Francky !

Bien sûr, j'aime le joueur, et j'aime aussi le bonhomme à la gueule cabossée. Un gars sorti du rang, qui a gravi les échelons un à un, à force de travail et d'abnégation. Et je me fous de savoir s'il maîtrise ou pas le subjonctif du plus-qu'imparfait de l'indicatif de mes couilles. Francky, il est cash, il parle avec son cœur et ses tripes. Et là où il s'exprime le mieux, c'est sur la pelouse, un ballon entre les pattes.

Franck Ribéry est un peu comme l'albatros de Baudelaire, survolant avec majesté les océans de verdure, ses ailes de géant l'empêchent de marcher.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire